Formules et tarifs
Audrey Boru

Photographe professionnel Toulouse, Haute Garonne (31) & Occitanie

Au milieu des années 90, j’avais 13 ans, et je rêvais de devenir reporter photographe professionnelle. J’ai eu mon premier reflex argentique la même année que mes premières Doc Martens. J’habitais en région parisienne, j’écoutais Noir Désir et j’étais abonnée à Chasseur d’Images. Le mercredi, je développais mes pellicules à l’atelier photo de la MJC, et en 3ème, j’ai fait mon stage d’observation dans un studio photo publicitaire. C’était logique, je voulais préparer un CAP photo. Mais la conseillère d’orientation et mes profs du collège s’y sont carrément opposés. C’était pas sérieux de pas avoir le BAC. C’est comme ça que j’ai été dirigée vers les Arts Appliqués. Ça m’a beaucoup plu, j’aimais tout ce qui touchait aux arts plastiques, j’ai poursuivi ma formation aux Beaux Arts d’Orléans puis j’ai commencé à travailler en tant que graphiste. J’ai continué à prendre des photos surtout quand je voyageais, et quand je voyais mes petits cousins. J’aimais photographier les gens et plus particulièrement les enfants.

Puis j’ai délaissé mon reflex numérique pour un compact, plus pratique à transporter. Autant dire que j’ai alors petit à petit délaissé la photo…

En 2010, je me suis installée à Barcelone et le hasard de la vie m’a amené à fabriquer des bijoux. Deux ans plus tard, je ramenais ce bagage à Toulouse où j’ai continué à vendre mes créations sur les marchés.

Au bout de quelques années, j’ai eu l’impression de stagner. Je n’étais plus assez inspirée, pas assez passionnée. Je sentais que j’étais allé au bout de cette aventure, mais alors, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire, maintenant ?

J’ai passé plusieurs mois à lister les différents métiers vers lesquels je pourrais me reconvertir. La liste fût longue et improbable. L’idée a germé, doucement, et en juin 2017, j’achète enfin mon Canon 6D.

Je découvre que le style documentaire est en train de se démocratiser, je me sens à ma place. Je vous attends. On va matérialiser vos souvenirs 🙂

Morosoni n’est pas mon nom de famille, et non, je ne suis pas italienne ! On m’a attribué ce surnom en 2001, lors de mon premier voyage au Mali, cela signifierait « quelqu’un de tout petit » en bambara… c’est vite devenu mon pseudo.